Notre combat pour l’amélioration des conditions de travail de nos camarades des CPMS

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Le combat de la CGSP

L’amélioration des conditions de travail des agents des CPMS est un combat que nous menons. En témoignent nos newsletters de juillet, septembre et octobre derniers.

Les réformes du Pacte d’excellence

Depuis plusieurs années, la CGSP Enseignement intervient dans le cadre des discussions liées à la réforme des CPMS prévue par l’Avis n° 3 du Pacte pour un enseignement d’excellence pour défendre l’emploi des membres du personnel en place, les conditions de travail ainsi que le respect du sens des missions et la prise en compte de la réalité de terrain. Si notre opposition à la réforme des structures a permis de mettre ce projet de côté, du moins pour la législature en cours, nous devons continuer à mettre tout en œuvre pour éviter que la réforme des missions ne dénature le travail des agents en les réduisant à veiller exclusivement à l’obtention de bons résultats scolaires par les élèves. Nous avons, à cette fin, réuni à plusieurs reprises notre groupe de travail CPMS composé d’affiliés membres du personnel technique des centres. Via une consultation par courriel, la CGSP Enseignement a demandé l’avis de l’ensemble de ses affiliés concernés sur des questions récemment posées par le Pacte aux organisations syndicales et reste vigilante quant à la suite qui y sera donnée, notamment en ce qui concerne la tenue du processus participatif promis par la ministre.

L’encadrement des élèves par les CPMS

Indépendamment des questions de la réforme et de la crise Covid, les derniers cahiers revendicatifs des organisations syndicales, élaborés en vue des négociations sectorielles bisannuelles, demandent une augmentation du cadre des centres. L’octroi d’emplois « Covid » pour une durée déterminée a pu apporter un ballon d’oxygène mais leur fin tombe comme un couperet, alors que les centres doivent toujours assumer les conséquences importantes de la crise sanitaire sur le bien-être des élèves et que l’augmentation de la charge est, selon nous, structurelle et préalable à la crise sanitaire.

Les Revendications de la CGSP

Les réponses insatisfaisantes de la ministre Désir à la demande d’augmentation du cadre des CPMS exprimées, en réponse que ce soit au dernier courrier en front commun ou aux interpellations postérieures de la CGSP, et consistant dernièrement à expliquer que le gouvernement n’avait pas accepté dans le cadre de l’ajustement budgétaire l’augmentation demandée, en se retranchant également derrière le (mal nommé) dispositif fédéral des psychologues de première ligne, ont conduit le comité communautaire de la CGSP Enseignement à décider d’inclure explicitement ce point d’achoppement dans les quatre revendications phares de son plan d’action pour cette année scolaire. La CGSP Enseignement réclame un meilleur encadrement au bénéfice des élèves, à la fois par la diminution de la taille des classes dans les écoles et par une augmentation du cadre dans les centres.

Comment décidons-nous de mener une action ?

Que ce soit pour une heure d’arrêt de travail ou une grève, ce sont les organisations syndicales représentatives – seules reconnues pour s’exprimer et négocier au nom des travailleurs – qui sont habilitées à déposer un préavis. Les modalités de ce préavis sont déterminées au sein des instances et nos affiliés sont invités à s’exprimer lors des assemblées générales de leur régionale, ou, s’il s’agit d’une action locale, de leur centre.

Quelles actions ?

Cette année scolaire, plusieurs actions ont déjà été décidées et certaines réalisées. Après la manifestation du front commun « enseignement », notre dernière action en date a été de nous associer à la grève interprofessionnelle du 9 novembre – nul n’étant épargné par la chute du pouvoir d’achat et l’augmentation du cout de l’énergie – et d’y inclure nos propres revendications (travailler dans des bâtiments correctement chauffés qui ne soient plus des passoires énergétiques, augmenter l’intervention de l’employeur dans les frais de déplacement en bicyclette sans exiger son utilisation 10 jours par mois pour en bénéficier et rembourser les frais de déplacement entre implantations).

La prochaine action prévue sectorielle aura lieu du 28 novembre au 8 décembre ; elle prendra des formes diverses et variées et aura pour but de « déboucher les oreilles » du gouvernement de la FWB quant aux quatre revendications phares, dont, dès lors, l’augmentation de l’encadrement dans les CPMS. Chaque affilié est concerné et nous vous invitons à y participer en masse !

Nous n’oublions personne dans notre combat !

Vous l’aurez constaté : ce sont bien les conditions de travail de l’ensemble de ses affiliés que la CGSP Enseignement entend défendre et les affiliés de la CGSP Enseignement n’ont pas besoin d’être invités par des tiers à demander à leur organisation syndicale de déposer des préavis pour eux. Participer aux AG de leur régionale, lire la newsletter, avoir des contacts avec leurs délégués nous permettra de mener le combat le plus juste, le plus efficace et le plus solidaire.

Pour réécouter le discours de Joseph Thonon, président de la CGSP-Enseignement, tenu lors de la clôture de la manifestation du 13 octobre à Namur et exposant notamment les revendications portées en faveur des agents CPMS, rendez-vous sur notre page Facebook (@CGSPSecteurEnseignement).

Ensemble, on est plus forts !